Com’ et marketing : apprendre des bad buzz 2024 !

Parution le : 17/12/2024

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Com et marketing : apprendre des bad buzz 2024 !

Dans tous les métiers, on fait des erreurs et on essuie des revers. Dans ceux de la communication et du marketing, et particulièrement quand il s'agit de gros annonceurs, ces erreurs peuvent s'avérer fatales, ou tout du moins virales.

On en a sélectionné deux, qui ont récemment fait la une des médias, parce qu'ils sont des cas d'école, quand on est une agence de com’.

 

Cas d'école numéro 1 : quand Mattel imprime par inadvertance l'adresse d'un site pornographique sur l'emballage des poupées, au lieu du site officiel d’un film

Barbie, GI Joe, Polly Pocket, Fischer-Price, l’entreprise Mattel est le deuxième fabricant au monde de jouets (Lego étant le premier), et ses marques sont bien connues des enfants 😊.

Le groupe américain a récemment lancé une nouvelle collection de poupées à l'effigie des héroïnes du film Wicked, sorti en salle le 4 décembre 2024. Le film, destiné aux enfants, suit le parcours universitaire de deux sorcières du monde d'Oz (celui du magicien 🧙‍♂️), que Mattel a modélisées et mises en boîtes. Au dos du packaging, l’adresse d’un site web censé envoyer sur la page du nouveau film à découvrir : wicked.com... Oui mais voilà, cette adresse n’est pas la bonne, c’est celle d’un site pornographique, c’est la [grosse] boulette !
Très vite la marque californienne réagit par un communiqué de presse via un énorme mea culpa et un rappel de produits, mais le mal est fait, et des milliers d’enfants ont déjà ces boîtes dans leurs mains.

Aujourd’hui Mattel est attaquée en justice et un collectif réclame 5 millions de dollars de « dommages et intérêts pour toute personne ayant acheté aux États-Unis des poupées "Wicked" dont l'emballage comportait le lien erroné ».

La leçon à retenir : Avant toute mise en production ou tout lancement de produit, il est indispensable de mettre en place un processus de vérification rigoureux, impliquant plusieurs personnes pour contrôler les informations critiques !

P.S. : la bonne adresse c’était WickedMovie.com 😊.

 

Cas d'école numéro 2 : opérer un accompagnement au changement

Si on vous dit voiture, anglaise, élégante... vous imaginez plutôt son propriétaire avec un jodhpur, une casquette en tweed et une veste en velours côtelée, plutôt qu’avec un crâne rasé et une combinaison en plastique jaune non ? Et bien c’est exactement pour cela que la dernière campagne pour Jaguar a déclenché une vague de haters. Icône britannique du luxe et de la tradition depuis sa création en 1922, la marque, rachetée en 2008 par le groupe indien Tata, a lancé une campagne publicitaire disruptive. Destinée à présenter une nouvelle identité, le claim est de « casser les codes » et de tout recommencer à zéro (on vous invite à découvrir le spot juste ci-dessous).

Spot promotionnel Jaguar


Inutile de dire que toute l’iconographie de la marque originelle a disparu et que le changement est… brutal. Trop, au vu des retours qui ont envahi la toile et les médias ; dont le célèbre « vendez-vous encore des voitures ? » d’Elon Musk sur X.

Que faut-il retenir ?
Lors d'un changement d’identité de marque, on peut faire du « disruptif », mais en conservant toujours l'essence de la marque.

 

Vous avez des projets de com et marketing pour 2025 et vous ne souhaitez pas entrer dans le palmarès des bad buzz ? Contactez Novelus !!! 😉

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