Au mois de mai, le Monde titrait « Les fautes d’orthographe diminuent les chances d’être recruté ».
Pourquoi ? Parce que l’orthographe est porteuse de sens. Déposer un post-it sur un document avec la mention « envoyé » au lieu de « envoyer » peut engendrer de lourdes conséquences. A l’infinitif, votre assistante l’envoie. Au participe passé : elle le classe. Dommage… s’il fallait impérativement qu’il parte !
Dans les métiers de la communication, l’orthographe est essentielle. Tout support se doit d’être lu et relu. Les rédacteurs font souvent appel à un œil extérieur pour traquer l’erreur d’accord, de grammaire, de syntaxe, de frappe ou de ponctuation.
« L'orthographe ne fait pas le génie », écrivait Stendhal. Certes ! Mais graphistes, exécutants PAO et autres DA sont amenés à réaliser seuls certaines publicités ou supports. Ils échangent par mail avec les clients. Lors d’un recrutement chez Novelus, la sélection par l’orthographe s’est imposée… Certains candidats auraient posé un problème d’image à l’agence. En cette période de rentrée, on en profite donc pour sensibiliser les jeunes.
« Artichaud violé », « pizza au tchiquene », « les banquent s’effrondrent »... bescherelletamere.fr met en ligne des fautes de grandes marques, médias et politiques. En tant qu’internaute, on trouve ça drôle. En tant que professionnels de la com’, on crie « Ouillouillouille » !