Génération X, une cible coincée ?

La génération X

Bon, ne leur jetons pas la pierre : ils ont des raisons de faire la gueule ! Ils ont commencé avec comme horizon, le mur de Berlin… pour devenir ensuite les premiers enfants de divorcés. A peine avalée, ils ont dû troquer leur pilule contraceptive contre des protections anti-HIV. Et pour finir, les pics des chocs pétroliers ont transformé leur vie professionnelle en creux de vague.  On comprend qu’ils aient eu envie de s’enfuir sur Life on Mars avec David Bowie ou encore de laisser la New Wave les bercer d’amertume et de No Future.
   
De qui parle-t-on ? Des enfants nés entre 1961 et 1981 : la génération X coincée entre les 30 glorieuses des baby-boomers et la cool attitude de la génération Y.

En d’autres termes, des presque-quadras aux jeunes quinquas d’aujourd’hui. Une cible marketing pas toujours « happy »… mais qu’il serait dommage de négliger ! Pourquoi donc ?

D’abord parce que éduqués par de grands consommateurs, ce sont des consommateurs. Et oui, leurs Fonzie et hippies de parents ont assez vite troqué leurs blousons ou flowers pour des caddies bien remplis. Ensuite, parce que les X partagent les mêmes goûts que les Y pour la cosmétique, le high tech, les télécoms... De plus, la génération 61-81 a une tendance nostalgique, voire régressive. Elle aime et consomme sans modération Kinder, Lego, Nutella, Adidas… et tout ce qui est aujourd’hui « so eighties ! ». Bref, les produits et marques de leur enfance. Enfin, parce que la génération X est très branchée* luxe, car après tout, « elle le vaut bien » merde !

Alors, n’oublions pas ces enfants de la pub dans nos campagnes de communication !

*branchée : un mot que seuls les X utilisent car pour les plus jeunes, ça fait vraiment trop 20e siècle : -)

Parution : 05/10/2017

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