Growth hacking : grosse quoi ?

Le Growth Hacking

Growth hacking ! Alors, en voilà un terme qui tourne dans toutes les bouches depuis quelques temps. Non, en fait il ne tourne pas... il envahit la bouche, se colle au palais, se heurte aux incisives et expulse péniblement son « th » accompagné de moult postillons sous la menace de « hacking ».

Bon, on va vous donner notre avis - mais ce n’est que notre avis - et vous l’aurez sans doute déjà compris : on n’est pas fans de ce concept qui... « en fout plein la gueule ! ».

Bien évidemment, vous trouverez des explications et des définitions sur nombre de sites : de Wikipédia dont la traduction du growth hacking (« bidouillage de la croissance ») déclenche, chez nous, un sourire taquin d’acquiescement... à Maddyness qui tente une énumération des techniques de growth hacking les plus efficaces.

Regardons justement cette énumération :

Vous en pensez quoi ? Ça ne vous dit rien ? Alors, voilà, pour nous, le growth hacking, en effet, ça ne nous dit rien. Du moins, rien de nouveau. Sauf les outils. A nos yeux, utiliser des outils pertinents pour développer la notoriété, créer du trafic, générer des leads, animer sa communauté (...) consiste ni plus ni moins à construire un plan d’action marketing/communication pertinent et à le mettre en œuvre. Certes, avec des outils marketing digitaux et automatisables… mais ça n’en reste pas moins que la définition et l’implémentation d’un plan d’action marketing/communication.

Bref, c’est ce que l’on fait tous les jours... et peut-être ce que vous faites aussi tous les jours. Pour nous, sans le savoir, tous les professionnels qui tentent de développer une société, une marque, un produit, à lui donner une visibilité maximale font donc du growth hacking ! Mais, de grâce, ne nous prenons pas pour un bourgeois gentilhomme : il n’y a pas gloire à faire de la prose sans le savoir !

Le site deuxio a demandé l’avis à 9 experts français du monde des start-up. Les réponses sont éloquentes : de « bullshit » à  « terme marketing marketé du web marketing », on mesure bien l’inconsistance du concept.

Que l’on soit clair : nous n’avons rien contre les GH (growth hackers pour les initiés), ni contre les start-up (le growth hacking est surtout en vogue au sein des jeunes pousses technologiques)… mais quand même, quand on lit la « littérature » que l’on trouve en ligne, nous ne pouvons que conclure ainsi : le growth hacking, c’est du marketing et de la communication avec les outils d’aujourd’hui.

Parution : 07/11/2019

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