Qu’on les appelle émoticône, smiley, émoji ou symbole, qu’ils soient graphiques, visuels ou issus de l’univers manga, ces hiéroglyphes 2.0 ne laissent personne indifférent.
Les gouvernements les prennent très au sérieux. Aux Etats Unis, une adolescente a été poursuivie pour avoir menacé son école en postant un message représentant un pistolet, un couteau et une bombe. Le gouvernement russe envisage la censure des émojis gay-friendly pour risque de « propagande de l’homosexualité ». L’indonésie les interdit sur Line et WhatsApp.
Les réseaux sociaux et les marques s’en emparent. Facebook a lancé ses émojis le 24 février dernier. Moins de 24 heures après, astuces et détournements fleurissaient de posts en tweets pour remplacer ces 6 symboles par la tête de Donald Trump ou autres Pokémons !
A 24h de distance, deux marques de protections féminines ont surfé sur ces petites images à fort potentiel communautaire pour créer le buzz. Always a lancé #CommeUneFille, une campagne contre les émojis sexistes qui réduisent les filles à de princesses vêtues de rose et coiffées d’oreilles de lapin.
Outre-manche, Bodyform propose 6 émojis pour évoquer le sujet toujours embarrassant des règles.
On l’aura compris, le bon vieux « :-) a fait des petits. Effet mode ou mouvement pérenne ? Langage tribal ou universel ?
JNSP,D ! :(
* en français : « Je ne sais pas, désolée !
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