Les influenceurs sont-ils morts ?

Parution le : 18/11/2020

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La mort des influenceurs ?

En 2015, nous questionnions les influenceurs. Du moins le manque de transparence dans les relations commerciales entre influenceurs (instagrammeurs, youtubers, vlogggeurs...)  et marques, ce qui pouvait à la fois induire en erreur les jeunes consommateurs et présentait une injustice envers les média traditionnels. Nous revenons sur le sujet du marketing d'influence pour voir comment les influenceurs sont perçus, cinq ans plus tard.

Les influenceurs, en perte de vitesse ?

Regardons les chiffres d'abord. Objectivement.
Enjoy Phoenix : 5 millions d'abonnés qui suivent ses conseils maquillage sur Instagram au quotidien.
Lena Situations : un livre de développement personnel en septembre 2020 au top des ventes et quelques 2,4 millions d'abonnés sur Instagram.
Toujours dans la mode, mais côté homme : Cornentin Huard et ses quelques 721 000 abonnés.
Idem dans d'autres secteurs : Squeezie et ses 13 millions de "followers" pour les jeux vidéos, ou encore Anil B et ses 699 500 abonnés qui le suivent de voyage en voyage !

Regardons aussi quelques données sur le marketing d'influence :

 

Et pourtant, les influenceurs sont-ils toujours aussi influents ?

On ne peut nier ces données. Et on ne peut qu'admettre que ces "stars" des réseaux sociaux, à travers leurs recommandations, influencent le comportement d'achat de leurs abonnés. Mais qu'en est-il du public ? Comment réagit-il à la perte de la spontanéité des premiers youtubers ?

Pas vraiment bien. Une page est en train de se tourner. Lors d'une étude datant de 2018, la société d'études de marché Kantar Média met au jour une nouvelle notion : la "BIF", à savoir "branded influencer fatigue". En français : le ras-le-bol des influenceurs. Mais pourquoi donc ?

Plusieurs raisons à cela :

 
Le marketing d'influence semble donc arriver à un tournant. Comment va-t-il le prendre ? On suit cela de près... et on vous tient au courant !

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